Historique

1920 Ayant obtenu des dons et legs, la municipalité de St. Gérand décide la création d’un établissement de 4 lits pour soigner les malades pauvres de la ville. Un premier bâtiment est acquis mais il n’a pas de puits il faut aller puiser l’eau au centre bourg

1924 L’hôpital-hospice de St. Gérand peut enfin accueillir ses premiers pensionnaires.

1936 – 1937 Construction d’un bâtiment central comprenant de grandes chambres pour des lits nombreux.

1957 Acquisition d’un pavillon pour accueillir des personnes âgées.

1969 Création de chambres à 1-2-4 et 7 lits grâce à la restructuration du Pavillon central.

1987 – 1992 Travaux d’humanisation pour rendre les services plus fonctionnels.

2009 Ouverture d’un nouveau bâtiment de 24 chambres relié aux autres constructions.

Biographie

ROGER BESSON est né le 02/12/1888 à St. Gérand-le-Puy.

Il effectue une brillante scolarité, couronnée par une licence de droit et par le diplôme des sciences politiques.

Gravement blessé pendant la première guerre mondiale, il reçoit la Croix de guerre, puis la Légion d’honneur à titre militaire.

De retour à la vie civile, il fait le choix de renoncer au barreau pour s’occuper des terres familiales, son père et son frère étant décédés.

Devenu agriculteur, il décide en parallèle de s’investir dans la vie politique locale.

Dès 1919, il devient maire de sa commune natale.

En 1931, il est élu pour la première fois au conseil régional, où il rejoint le canton de Varennes-sur-Allier. Il déploie alors une énergie pour développer l’alimentation en eau et en électrification.

Constamment réélu aux élections municipales depuis 1919 et aux élections cantonales depuis 1931, il décide de prolonger son engagement politique à l’échelle nationale au début des années 1960. Il se présente aux élections sénatoriales de 1962.

Il est élu sénateur de l’Allier le 23 septembre 1962.

Du mois d’octobre 1962 jusqu’à sa mort le 23 novembre 1970, il est membre de la commission des affaires culturelles.

Jusqu’à la fin de sa vie, ROGER BESSON demeure très attaché à son département et à la vie politique locale. Toujours maire et conseillé municipal, il préside dans les années 1960 le syndicat intercommunal d’adduction d’eau de St. Gérand-le-Puy/St. Pourçain-sur-Sioule ; ainsi que le syndicat départemental d’électrification et de gaz de l’Allier.

Il assume également les fonctions de vice-président de l’association des maires de l’Allier. Malade, il décide cependant d’abandonner sa charge municipale en 1969 après l’avoir exercée pendant cinquante années et de ne pas se présenter aux élections cantonales de mars 1970.